Quels sont les droits réservés aux héritiers ?
Un héritier forcé est celui à qui la loi réserve une partie des biens du testateur qualifiés de légitimes, dont celui qui fait son testament ne peut pas disposer librement. Ils sont également connus comme des héritiers légitimes.
La première et fondamentale légitime concerne les enfants et les descendants. Les héritiers forcés seront d’abord des enfants et des descendants par rapport à leurs parents et ascendants et ne peuvent être exclus de l’héritage. Le conjoint survivant a également un droit, même s’il présente des caractéristiques particulières.
La succession forcée est définie dans les articles 806 à 822 du Code civil, bien que les dispositions forales doivent être prises en compte.
Légitime est la partie des biens que le testateur ne peut pas disposer parce que la loi l’a réservée à certains héritiers, appelés héritiers forcés.
Article 806 du Code civil
La part de l’héritage destinée à l’héritier forcé dépend de l’existence ou non d’un testament.
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Rechercher un avocat Partage de l’héritage
Selon l’article 808 du Code civil, l’héritage est divisé en trois parties :
- Celui qui est légitime, équivalent à un tiers de l’héritage.
- L’amélioration, qui représente un autre tiers.
- La partie de l’élimination gratuite correspondant au dernier tiers.
Les deux tiers constitués de la partie légitime et de la partie amélioration correspondent aux héritiers forcés. Ces deux tiers, destinés aux héritiers forcés, sont qualifiés de légitimes depuis longtemps ou de légitimes globales.
Bien que le légitime doive être répartie également entre les héritiers forcés, la partie de l’amélioration est répartie selon la volonté du testamentaire.
Les deux tiers du crédit héréditaire des parents sont légitimes des enfants et des descendants.
Toutefois, ils peuvent disposer d’une partie des deux qui constituent la partie légitime, pour l’appliquer comme une amélioration à leurs enfants ou à leurs descendants.
La troisième partie restante sera disponible gratuitement.
Lorsqu’un ou plusieurs légitimateurs sont en situation de handicap, le testateur peut arranger en sa faveur la stricte légalité des autres légitimateurs non handicapés. Dans ce cas, sauf disposition contraire du testateur, l’enfant reçu par l’enfant bénéficiaire est grevé du remplacement des déchets par le fiduciaire en faveur de ceux qui ont été affectés par sa loi légale stricte et il ne peut disposer de ces biens ni gratuitement ni par acte mortis. cause.
Lorsque le testateur a fait usage du pouvoir qui lui est conféré au paragraphe précédent, il appartient à l’enfant qui conteste le privilège de sa loi légitime de prouver qu’il n’y a pas de cause justifiable.
Article 808 du Code civil
Toutefois, si le défunt n’a pas laissé de testament, ou si le testament est nul, la succession est dite légitime, intestat ou abintestat. Dans ce cas, la totalité de l’héritage est destinée aux héritiers forcés appelés héritiers légaux.
Qui sont les héritiers forcés
Selon le Code civil, les héritiers forcés sont, dans cet ordre :
- Enfants et descendants en ce qui concerne leurs parents et leurs ascendants.
- À défaut, les parents et les ascendants respectent leurs enfants et leurs descendants.
- Le veuf ou la veuve de la manière établie par le Code. C’est-à-dire que contrairement aux précédents, il ne le fait pas reçoit la propriété mais les droits d’usufruit, est ce qu’on appelle l’usufruit de la veuve.
Il est établi par l’article 807 du Code civil :
Ils sont des héritiers forcés :
1. Enfants et descendants en ce qui concerne leurs parents et leurs ascendants.
2. En l’absence de ce qui précède, les parents et les ascendants en ce qui concerne leurs enfants et leurs descendants.
3. Le veuf ou la veuve selon la forme et la mesure établies par le présent Code.
Article 807 du Code civil
Les droits légitimes de chaque héritier forcé
Chaque catégorie d’héritiers forcés reçoit une part différente du flux héréditaire en fonction des circonstances et, en outre, la législation régionale doit être prise en compte.
En général, selon le Code civil :
- Le descendant légitime représente les deux tiers de l’héritage : un tiers de l’héritage légitime et un tiers de l’amélioration.
- S’il n’y a pas de descendance, la légitime des ascendants atteint le la moitié du flux héréditaire, mais s’il y a un conjoint survivant, le conjoint légitime correspondant aux ascendants est d’un tiers.
Le parent ou ascendant légitime constitue la moitié des biens héréditaires des enfants et descendants, sauf en cas de concordance avec le conjoint veuf du descendant décédé, auquel cas il représentera un tiers de l’héritage.
Article 809 du Code civil
- Le conjoint survivant a droit à l’usufruit à vie du tiers restant de l’héritage dans le cas des descendants.
Un conjoint qui, à la mort de son conjoint, n’est pas légalement ou en fait séparé de lui, s’il est hérité avec des enfants ou des descendants, a droit à l’usufruit du tiers destiné à l’amélioration.
Article 834 du Code civil
Héritiers légaux
Comme nous l’avons vu, c’est le nom des héritiers déterminé par la loi lorsque le défunt n’a pas laissé de testament . Ils sont d’accord avec les héritiers forcés :
- Tout d’abord, les enfants ou les descendants.
- Le veuf ou la veuve a droit à l’usufruit veuf, qui représente un tiers de l’héritage.
- S’il n’y a pas de descendants, les ascendants héritent.
- À défaut, les parents collatéraux héritent jusqu’au quatrième degré.
- Enfin, en l’absence d’héritiers légaux, la propriété passe à l’État.
Toutefois, il faut tenir compte de la législation autonome d’Aragon, de Navarre, du Pays basque, de Catalogne et de Galice, dont les codes civils fixent d’autres priorités.
Exclusion de l’héritage des héritiers forcés
Bien que la part des héritiers forcés ou légitimes ne puisse pas être modifiée , à tel point que les dispositions d’homologation qui ne respectent pas cette limite sont considérées comme invalides, il existe des cas où il est possible que ces héritiers sont exclus de l’héritage.
Le testateur ne peut priver les héritiers de leur droit légitime, sauf dans les cas expressément déterminés par la loi.
Il ne peut pas non plus lui imposer de taxe, de condition ou de substitution d’une espèce quelconque, sauf dans les cas prévus pour l’usufruit du veuf et les dispositions des articles 782 et 808.
Article 813 du Code civil
En fait, le concept de déshéritage est couvert par le Code civil et est accepté tant qu’il est dûment justifié.
La déshéritage ne peut avoir lieu que pour l’une des raisons expressément prévues par la loi.
Article 848 du Code civil
Les causes suivantes sont considérées comme des causes d’indignité qui justifient le déshéritage des héritiers forcés :
- Condamné lors d’un procès pour avoir tenté de perpétuer la vie du défunt, de son conjoint, de ses descendants ou ancêtres.
- Condamné pour crimes contre la liberté, l’intégrité morale et la liberté sexuelle et d’indemnisation qui affectent le testateur ou ses descendants.
- Accusé de calomnie ou de fausses allégations contre le testateur.
- En cas de mort violente du testateur, ses héritiers forcés qui le savaient ne l’auraient pas dénoncé.
- S’ils avaient forcé le testateur à faire ou à modifier son testament par fraude, violence ou menace. Ou, par le même moyen, pour révoquer, usurper l’identité, cacher ou modifier le testament.
De plus, ils sont pris en compte :
- Ayant refusé la nourriture du père sans raison légitime.
- Abus de travail ou insulte.
- Les parents en tant qu’héritiers forcés de leurs enfants s’ils avaient perdu l’autorité parentale.
Il doit également y avoir de justes motifs de déshériter des enfants et des descendants, en plus de ceux visés à l’article 756 avec les numéros 2, 3, 5 et 6, comme suit :
1. Pour avoir nié, sans raison légitime, l’entretien du père ou de l’ascendant qui le déshérite.
2. L’avoir maltraité par le travail ou sévèrement maltraité par la parole.
Article 853 du Code civil
Les motifs suivants sont justes pour déshériter les parents et les ascendants, en plus de ceux visés à l’article 756 avec les numéros 1, 2, 3, 5 et 6 :
1. Avoir perdu l’autorité parentale pour les raisons énoncées à l’article 170.
2. Ils ont refusé de la nourriture à leurs enfants ou à leurs descendants sans raison légitime.
3. D’avoir tenté l’un des parents contre la vie de l’autre, s’il n’y avait pas eu de réconciliation entre eux.
Article 854 du Code civil
Toutefois, si la réconciliation avait eu lieu, selon le Code civil, cet acte rend la déshérité sans effet et prive le testateur du droit de déshériter.
La réconciliation subséquente du délinquant et de l’offensé prive ce dernier droit de déshériter, et rend inefficace la déshéritage déjà pratiquée.
Article 856 du Code civil
Non-acceptation de l’héritage par un héritier forcé
Dans de nombreux cas, les procédures de succession sont paralysées parce que l’un des héritiers forcés refuse d’accepter l’héritage.
Qu’il y ait ou non un testament, les héritiers doivent accepter ou renoncer à l’héritage comme condition pour que la partition ait lieu.
Afin d’éviter la paralysie de la procédure et la nécessité d’engager un procès, l’article 1005 du Code civil prévoit que toute personne intéressée par la poursuite du partage d’un héritage peut s’adresser à un notaire pour demander une interpellation notariale.
Toute partie intéressée qui prouve son intérêt à ce que l’héritier accepte ou répudie l’héritage peut s’adresser au notaire. pour que ce dernier informe l’appel qu’il dispose d’un délai de trente jours civils pour accepter purement ou simplement, ou au profit de l’inventaire, ou pour répudier l’héritage. Le notaire vous indiquera également que si vous n’exprimez pas votre volonté dans ce délai, l’héritage sera considéré comme étant accepté purement et simplement
Article 1005 du Code civil
Par ce recours, le notaire doit convoquer l’héritier pour qu’il réponde à son acceptation ou à sa renonciation à l’héritage. À partir de cette demande, l’héritier dispose de 30 jours pour répondre à l’interpellation.
L’héritier peut :
- Acceptez l’héritage de manière simple.
- Acceptez avec avantage de stock.
- Pour répudier, c’est-à-dire renoncer à l’héritage.
Si dans les 30 jours il n’y a pas de réponse de l’héritier, on suppose qu’il l’accepte simplement.
L’intervention notariale peut également aider à résoudre d’autres problèmes tels que l’absence de nominalité de la répartition de l’héritage, étant donné qu’un fonctionnaire peut être nommé avec la figure de comptable de départ , qui sera chargé d’effectuer le partage de la manière appropriée.
Et, en l’absence d’acceptation par les héritiers, il peut être approuvé par le même notaire conformément à l’article 1057 du Code civil.
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